|Match 5|CM Punk v.s. Big Bull

Alors les bouseux, on veut piquer notre place ? Vous croyez quoi, qu’on va se laisser faire sans rien dire ? Vous êtes des minables, des blaireaux qu’ont trop regardé « The Sopranos ». Ca vous monte au crâne, les gars. Ray, tu n’es pas Tony Soprano. D-Von, rends à toi à l’évidence, tu n’as rien à voir avec Carmella. Votre petite tentative de mainmise sur la CWF ne marchera pas. Jimmy et moi ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous renvoyer directement dans le New-Jersey. Vous retournerez auprès de vos potes consanguins, là où vous n’auriez jamais du ressortir.

En parlant de consanguin, qui tu mets en face de moi ? Johnny ? Tu crois sincèrement que ce tas de saindoux ambulant a une chance face au Diehard Straight-Edge ? Il ne tiendra pas plus de 5 minutes dans le ring avec moi. Il a beau être plus musclé que moi, il saigne comme tout le monde. Et je vais me faire un plaisir de le suriner, et d’en faire de la viande casher. Elle vous servira. Faut être dingue pour penser une seule seconde qu’un membre de votre famille puisse rivaliser avec un membre du Cancer Club. Vous n’avez toujours pas compris qui nous sommes ? Dois-je le répéter une fois de plus ? Jimmy Jacobs: un concentré de violence, d’âme torturée et crasseuse, du fluide maléfique dans les veines, expert en coutellerie. Moi, CM Punk, figure légendaire des combats clandestins de Chicago, incarnation parfaite du « mens sana in corpore sano ».

Comment nous sommes-nous retrouvés ensemble ? Certaines personnes plus intelligentes que d’autres ont su voir en nous notre potentiel, et en les associant, une force de frappe sans précédent est née. Vous pouvez nous haïr, on s’en fout. Rien ne nous touche, nous sommes tellement au-dessus des basses considérations de l’existence…pendant que vous galérez à bosser 80 heures par semaines, aliénés par une vie de merde où l’Administration, le Gouvernement, ne vous laisse aucun répit et vous ponctionne jusqu’à la moelle pour éponger ses dettes de guerre, nous sommes en plein activisme, à dénoncer le mal-être de la population, de notre génération désavouée par ses prédécesseurs, jetée à la poubelle sur l’autel de la productivité.



Nous n’avons pas le cerveau embrumé par quelque produit aliénant, ou par les grands networks qui manipulent l’information et font croire n’importe quoi à notre jeunesse, transformée en chair à canon pour « protéger notre liberté ». Laissez-moi rire ! Le Cancer Club est l’antithèse de la pensée unique, le chantre de la Révolution en marche. Vous apprendrez à vos dépends que ce ne sont pas des paroles en l’air. Si Jimmy a une façon bien plus romanesque – et romantique – d’aborder la chose, avec moi ce sera brutal. La CWF est gangrénée, et il est de notre devoir de l’amputer de ses mauvais éléments pour repartir sur une base saine. Johnny, tu serviras d’exemple ce soir. La masse visqueuse qui te sert de cerveau ne te sera d’aucune utilité. En a-t-elle une d’habitude ? J’en doute. On connait tes faits d’armes : les bastons de bars, le racket de collégiens, le trafic de chiens, et j’en passe. Tout ce que l’espèce humaine a de plus vil, de minable, de pathétique, de ridicule, est réuni au sein d’une même entité : Johnny Dudley.

Johnny Dudley, ou l’archétype du catcheur bourrin sans aucune technique. Johnny Dudley, ou la représentation la plus fidèle du figurant de films de gladiateurs. Johnny Dudley, ou le parfait sparring-partner pour mon arrivée dans le ring de la CWF. Il est tout ce que j’aime : lent, sans aucune stratégie, et limité techniquement. Tout le contraire de moi, qui suis l’archi-lutteur, le mètre étalon du catch du 21e siècle. J’ai une vie clean, je suis en pleine santé, j’ai le corps sain et l’esprit ouvert. Je suis éveillé, alors que tant de gens sont encore en sommeil, et ne demandent qu’à renaître.



Le Cancer Club est le seul à pouvoir vous éveiller. Le Cancer Club est le seul à disposer du savoir pour guider les âmes perdues, et leur montrer la voie. De gré…ou de force. Johnny Dudley, ton heure a sonné. Une fois passé entre mes mains, tu ne seras plus jamais le même, tu commenceras ta mutation. Même les larves les plus laides peuvent se transformer en de jolis papillons. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, Johnny. Tu peux encore éviter le pire à toute ta famille, et les persuader d’arrêter leurs conneries. Dans le cas contraire, l’affrontement est inévitable. Jimmy et moi rameuterons nos troupes pour vous expulser sans sommation de notre territoire. Nous ne tolérons pas qu’une bande de ploucs vienne se la raconter ici, capice ? Le Cancer Club est ici pour vous. Nous vous « contacterons » bientôt…